Le constructeur aéronautique a été mis en examen pour homicides involontaires après le crash de l’avion volant de Rio vers Paris, le 1er juin 2009.
Airbus le 17 mars 2011, et peut-être bien Air France dès le lendemain. Le constructeur aéronautique européen s’est vu notifié sa mise en examen pour homicides involontaires, une première dans l’affaire, après le crash Rio – Paris du 1er juin 2009. « Cette mise en examen est hâtive car aujourd’hui à ma connaissance, elle n’est justifiée par aucun fait précis, je pense qu’il aurait été plus judicieux de continuer l’enquête, de collecter des éléments de réponse et puis en fonction de ce qui est découvert, de prendre une décision », a réagi l’avocat d’Airbus, Me Simon Ndiaye.
Rappelons que 228 personnes étaient décédées, et qu’à l’occasion des recherches entreprises, seule une cinquantaine de corps avaient été retrouvée. Et seulement 3% de l’avion. Une quatrième phase de recherches débutera d’ailleurs dans les semaines à venir et pourrait s’étendre jusqu’au mois de juillet 2011. Airbus avait auparavant été mis en cause par certains experts pour sa réaction « trop tardive et inefficace » quant aux premières alertes sur la fiabilité des sondes Pitot de mesure de vitesse (source : AFP).