Dominique Baudis, nommé Défenseur des Droits en 2011, ancien président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, est mort aujourd’hui à Paris des suites d’un cancer. Il fut également maire de Toulouse de 1983 à 2001.
En 2011, Nicolas Sarkozy l’avait nommé Défenseur des Droits, une autorité indépendante, inscrite dans la Constitution, qui veille au respect des droits et des libertés des citoyens face à l’administration publique. Dominique Baudis n’aura pas eu le temps d’achever son mandat qui courait jusqu’en 2017. Il est décédé ce jeudi à Paris, à l’Hôpital du Val-de-Grâce. Il avait 66 ans.
Le premier métro à Toulouse
En 1983, il avait succédé à son père Pierre Baudis à la Mairie de Toulouse. Ses trois mandats furent marqués par des chantiers d’envergure, comme la réhabilitation de la place du Capitole avec ses fameuses fresques, ses douze signes du zodiaque et sa croix occitane, et l’inauguration, en 1993, de la première ligne du métro reliant Basso Cambo à Jolimont. Il est également à l’origine de la Cité de l’Espace, un parc à thème scientifique lancé à l’est de Toulouse en 1997. La ville rose lui doit sa médiathèque, mais aussi le Musée des Abattoirs dédié, sur la rive gauche, à des pièces d’art moderne et contemporain (2000). En 2001, Dominique Baudis renonçait à briguer un quatrième mandat et mettait sur orbite le candidat UMP Philippe Douste-Blazy.
Dominique Baudis occupa le siège de député de la 1ère circonscription de Haute-Garonne pendant dix ans (1988-1994 et 1997-2001), et présida le conseil régional Midi-Pyrénées de 1986 à 1988.
De 2001 à 2007, il prit la tête du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), période durant laquelle il fut frappé d’une terrible rumeur l’accusant de proxénétisme, viol, meurtre et actes de barbarie, présomptions dont il fut lavé en 2005.