Le voyagiste va prochainement être placé en redressement judiciaire. Au moins la moitié des salariés de l’entreprise est en poste à Toulouse.
Jeudi, Fram annoncera son dépôt de bilan devant un comité d’entreprise extraordinaire. Cette nouvelle était pressentie depuis une dizaine de jours après l’échec d’un projet de reprise porté par le fond d’investissement chinois HNA Group Europe et son partenaire français Selectour Afat. La direction de Fram comptait sur cet investissement pour éviter de tomber sous la coupe du tribunal de commerce, alors que l’entreprise doit faire face à une besoin de trésorerie qui avoisinerait désormais 20 millions d’euros.
Sans cette alternative, Fram, en situation de faillite, n’a plus d’autres choix que de déposer son bilan devant les juges consulaires qui engageront un plan de redressement capable d’assainir la situation financière du groupe. « La priorité reste la continuité et la pérennité de l’entreprise » a tenu à préciser la direction. Fram (Fer-Route-Air-Mer) avait été implanté à Toulouse en 1949 par un groupe d’amis qui souhaitaient se lancer dans l’activité touristique, alors en plein boom. Aujourd’hui, la marque emploie quelque 1 500 personnes, dont au moins la moitié est en poste à Toulouse où est installé son siège social.
Tous les espoirs de Fram repose désormais sur l’offre de reprise déposée par Karavel, propriétaire de la marque Promovacances, qui vend des voyages sur internet. Avec son actionnaire LBO France, cet acteur majeur de tourisme numérique propose d’injecter 50 millions dans la société toulousaine.