Avec Montpellier, Toulouse est la seule ville de France à avoir enregistré une hausse de ses transactions de bureaux en 2009. Seul bémol : une part minime (10%) de ces investissements provient de l’extérieur.
A Toulouse, 135 000 m² de bureaux ont fait l’objet d’une transaction en 2009, contre 123 600 m² l’année précédente.
142 700 m² de locaux d’activité, de stockage et logistique ont été commercialisés sur la même période, soit près de 16 000 m² de plus qu’en 2008 (126 800).
Ce bilan, l’un des deux meilleurs de France, avec celui de Montpellier, démontre que l’immobilier d’entreprise a fait mieux que résister dans le bassin toulousain, malgré l’impact de la crise économique qui, partout ailleurs, fut particulièrement fort sur ce secteur d’activité.
Le marché des bureaux a été très largement soutenu par les transactions des grandes surfaces puisque 24 d’entre-elles ont porté sur des biens de plus de 1 000 m², et sept autres transactions sur des surfaces supérieures à 5 000 m².
Pour les locaux d’activité, un marché en nette augmentation, c’est la clientèle locale qui a générée plus de la moitié des acquisitions enregistrées (54%).
Seul bémol relevé par les professionnels : la trop faible part (10%) prise par la demande extérieure dans ce regain général, même si l’ampleur et la portée de ce dernier doivent être relativisées.
Pour attirer les investisseurs et inciter les entreprises à s’installer dans son bassin, Toulouse doit, selon le président de la communauté urbaine Pierre Cohen, devenir « une capitale européenne », au même titre que Lille qui a développé, dans ce sens, des sites d’excellence et de compétitivité qui entretiennent son rayonnement à l’extérieur.
Sur ce plan, Toulouse a son lot de grands projets : la Ligne E du tramway, le Parc des Expositions et l’Aérospace campus…