Les négociations entre l’Etat et les collectivités locales étant difficiles, le processus d’ouverture du capital des grands aéroports de province est actuellement gelé. A Toulouse notamment.
Cela traîne en longueur depuis fin mars 2011 et cela devrait encore traîner quelque temps.
Explications : l’Etat, actionnaire majoritaire des grands aéroports régionaux, dont celui de Toulouse-Blagnac, à hauteur de 60% (les CCI sont actionnaires à hauteur de 25% et les collectivités territoriales à hauteur de 15%), était censé céder un peu moins de 50% de ses parts à des acteurs privés. Pour ne pas changer…
Un pourcentage qui représente quelques centaines de millions d’euros. Mais au lieu d’une entrée dans la danse de ces acteurs privés, les collectivités souhaiteraient acheter tout ou partie des parts de l’Etat, dans le but de maîtriser la stratégie. Auront-elles les capacités financières de le faire ? (source : La Tribune).