Après avoir escroqué un client non-voyant pendant plusieurs mois, les gérants toulousains d’une petite supérette de Biarritz ont été licenciés par le groupe Casino.
« Depuis quelque temps, mes fins de mois étaient plus difficiles. Surtout, ce sont les gens du quartier qui m’ont mis la puce à l’oreille. Il y a plusieurs mois, une dame m’a interpellé en me disant que les gérants me volaient en me demandant trop d’argent. » Les fins de mois de Georges, client non-voyant du Petit Casino Saint-Martin à Biarritz, n’étaient pas difficiles sans raison.
Il avait vu juste. Il se faisait escroquer par les gérants de la supérette, Toulousains d’origine, et ce depuis plusieurs mois. L’huissier mandaté par le groupe Casino, propriétaire du magasin et contacté par le plaignant, l’a vérifié, constatant les infractions.
2. 15 000 euros de préjudice ?
Il a ainsi pu « établir qu’en trois courses d’un montant moyen d’une quinzaine euros chacune, espacées d’une semaine à chaque fois, les gérants […] lui ont, au total, réclamé une cinquantaine d’euros en trop ». Sachant que Georges se serait rendu au Petit Casino quatre fois par semaine depuis quatre ans, il estime son préjudice à 15 000 euros.
Et envisage de porte plainte contre le groupe Casino, les gérants n’étant pas imposables d’après lui. Ex-gérants plutôt, car licenciés il y a un mois. Des gérants temporaires ont été nommés. Affaire à suivre (source : Sud Ouest).