La ville rose serait en passe de gagner son match face à Montpellier pour l’attribution du statut de capitale régionale de l’ensemble Midi-Pyrénées/Languedoc Roussillon.
En 2016, la France ne comptera plus 22 régions mais 13 super-régions, constituées par un jeu de regroupements territoriaux. Au sud, Midi-Pyrénées (8 départements) ne fera plus qu’un avec Languedoc-Roussillon (5). Comme partout ailleurs, cette fusion, qui recouvre des enjeux économiques et politiques, n’est sans susciter des résistances, bien légitimes.
Qui de Toulouse ou Montpellier perdra sa suprématie régionale ? La nouvelle collectivité ne comprendra qu’un chef-lieu, ce qui veut dire que l’une de ces deux villes, aujourd’hui capitales de leurs régions respectives, perdra son statut, et que l’autre le conservera, avec des prérogatives élargies.
Le contenu d’une liste établissant les 13 chefs-lieux des futures grandes régions, aurait déjà fuité. Selon Europe 1, la question serait en partie tranchée dans le midi, où Toulouse et Montpellier étaient en compétition pour obtenir le statut territorial. C’est bien la ville rose qui tient la corde, mais rien n’est encore définitif, les élus montpelliérains étant toujours à la recherche d’un compromis « plus équilibré », à l’image de celui qui a été rouvé en Normandie, où Caen serait élevé au rang de capitale des deux actuels territoires fusionnés (Haute et Basse Normandie) et Rouen aurait la garantie d’accueillir le conseil régional.
Rappelons que le futur chef lieu de la nouvelle entité Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon sera fixé par décret dans le courant de cette année après avis des conseils municipaux et régionaux des territoires concernés. Mais ce décret ne sera définitif qu’un an plus tard, soit avant le 31 octobre 2016, sur décision du Conseil d’Etat.
Le futur conseil régional comprendra 102 élus après les scrutins des 6 et 13 décembre 2015.