Capitole Angels est une association qui regroupe une cinquantaine d’investisseurs, dirigeants de sociétés pour la plupart, prêts à risquer des fortes sommes dans de jeunes entreprises à fort potentiel.
C’est un concept très développé dans les pays anglo-saxons, moins chez nous, en France où les Business Angels se développent doucement depuis trois ou quatre ans, à l’image du Capitole Angels de Toulouse, qui s’est constitué en 2007 à la suite de l’appel d’offres lancé par le ministre des PME de l’époque.
Pour faire clair, Capitole Angels est une association d’investisseurs, une cinquantaine en l’occurrence, presque tous dirigeants de sociétés.
Tous se définissent comme des bénévoles, pas comme des mécènes, en raison de leur goût du risque, même si leur expérience les conduit bien évidemment à ne pas investir au hasard.
Capitole Angels apporte effectivement ses fonds propres à une entreprise qu’ils estiment à « fort potentiel », mais outre l’argent, ils lui font aussi profiter de son expérience et de son carnet d’adresse afin de la porter sur la voie de la croissance durable.
Les jeunes start up « technologiques » et promises à un développement international sont essentiellement visées par le réseau France Angels.
2. Huit projets soutenus
Les investisseurs toulousains ont ainsi « amorcé » huit projets depuis 2007, moyennant un investissement global de 1,3 million d’euros. Des entreprises comme Noomeo (Scan 3D), Adelya (cartes de fidélité virtuelles) ou Pragma Industries (piles à combustible) ont bénéficié du coup de pouce de Capitole Angels.
L’association, qui reçoit quelque dizaines de candidatures chaque mois, procède à une sélection des dossiers qu’elle juge intéressants et s’engage dans un investissement collectif et dans la durée, « à raison de 20 000 euros en moyenne par adhérent et pas mois ».
CA vient de créer une Société d’investissement des Business d’Angel (SIBA) doté d’un capital de 800 000 euros qui renforce encore sa force de frappe en matière d’amorçage.