Classée première ville française pour son dynamisme, Toulouse engrange néanmoins quelques mauvais points sur sa qualité de vie. Focus sur les atouts et les faiblesses de la ville rose.
D’après un classement publié par l’Express, Toulouse est considérée comme la ville française la plus dynamique.
Nous avons précisé, dans un précédent article, sur quels critères avait été étayé un tel palmarès.
Mais revenons de manière plus détaillée sur les atouts et les faiblesses de la métropole toulousaine qui, malgré sa litanie de bonnes notes en matière économique, enregistre aussi quelques contre-performances du point de vue de son art de vivre.
Fort d’une croissance démographique record et unique dans l’Hexagone, avec 20 000 nouveaux arrivants tous les ans, le Grand Toulouse présente le premier taux national de création d’emplois (+ 26 %) et le troisième taux de création d’entreprise (+ 17,3 %) derrière Montpellier et Perpignan.
Le fort investissement porté par la Ville et la Région sur le plan de la recherche et du développement (4,1% du PIB de Midi-Pyrénées) soutient des secteurs clés comme le pôle aéronautique et spatial, mais aussi plus globalement celui des sociétés de services (industrie du progiciel etc…)
Selon le classement de l’Express, plusieurs faiblesses viennent assombrir le prestige de la ville rose, malgré l’image sudiste, ensoleillée et festive qu’elle véhicule au plan national.
Toulouse n’hérite en effet que d’une très modeste 17e place au classement de la qualité de vie. Le manque de logements sociaux, surtout dans quelques communes périphériques de l’aire urbaine, plombe sa note « immobilier » (2,4 sur 20).
Même déconvenue au chapitre de la sécurité avec une note de 5 sur 20. Toulouse enregistre un taux de délinquance bien supérieur à celui de Rennes ou Strasbourg.
Autres grosses épines : la trop faible part prise par les transports en commun dans le taux de déplacement global et la timidité des projets urbanistiques.