Trafic d’armes : une entreprise toulousaine dans le viseur des Etats-Unis !

Basée à Pinsaguel, l’entreprise Aerotechnic France est dans le collimateur de la justice américaine pour un trafic d’armes supposé à destination de l’Iran… Son PDG se dit totalement stupéfait.

De quoi être surpris, vraiment surpris. L’entreprise Aerotechnic France, dont le siège se situe à Pinsaguel et qui fait dans le stockage et la revente de pièces détachées pour les aéronefs civils, est ni plus ni moins accusée de trafic d’armes par le ministère de la justice américaine !

Elle est plus précisément accusée de s’être « illégalement procurée aux États-Unis des pièces destinées aux hélicoptères d’assaut et aux chasseurs F-5, et de les avoir envoyées en Iran », ce qui violerait « la législation sur le contrôle de l’exportation d’armes et des réglementations des transactions avec l’Iran » et consisterait en un « complot pour escroquer les Etats-Unis ».

La société toulousaine de 25 salariés est mise en cause à l’instar de quatre autres entreprises des Etats-Unis, d’Iran et des Emirats Arabes Unis. Cette déclaration du gouvernement américain ne s’avère en tout état de cause pas être une bonne publicité pour Aerotechnic, qu’un fournisseur européen aurait déjà lâché.

 

2. … ou « une manipulation organisée » ?

De quoi faire dire à Philippe Sanchez, PDG « totalement stupéfait », qu’il dément  « avec la plus extrême fermeté toute participation à un quelconque trafic d’armes ou d’équipements militaires. »

« Le marché auquel il est fait référence correspond à la livraison de pièces moteur à usage civil (valves, injecteurs, joints ou roulements) comme cela est expressément relaté sur les documents de cession émanant du fournisseur américain […] Aerotechnic n’a jamais commercialisé de pièces militaires. En revanche, le commerce de pièces pour aéronefs civils à destination de l’Iran est autorisé et encadré […] Aerotechnic est victime d’une manipulation organisée. Nous avons payé les pièces aux Américains mais nous n’avons pas reçu le moindre euro des Iraniens. Nous avons des documents. Nous pourrons le prouver. » Le plus tôt serait le mieux (source : Le Figaro).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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